Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.
Poignée de basane noircie filigranée d'un fil de laiton torsadé. Branche de garde "à la hongroise" fortement arrondie, joignant la croisière à angle droit et formant un quillon se terminant par un bouton à six pans. Calotte très arquée à longue queue, poinçonnée du JC de Jean-Nicolas Cazamajou. Le quillon porte le V de vérification de la manufacture de Versailles, le poinçon de Cazamajou, celui de l'Inspecteur, difficilement déchiffrable (d'Andigné ? Chapelle ?) et la trace de la barrette de Versailles.
Lame courbe à un pan creux, à dos plat et contre-tranchant. Elle est  poinçonnée du B entouré de points de Simon de Beaumaretz, Inspecteur à Klingenthal de 09/1803 à 06/1807 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Le dos est gravé Mfture Nale du Klingental (sic) Coulaux Frères Entreprs. 
Le fourreau en bois est gainé de cuir noirci et comporte deux garnitures de laiton reliées entre elles par des attelles, qui y sont rivetées. Chaque garniture porte un bracelet de bélière bombé bordé d'un jonc. Les anneaux de bélière sont en fer, ainsi que le dard dissymétrique. Chape et bouterolle sont poinçonnées du JC de Jean-Nicolas Cazamajou.
Ce sabre est dans son jus. C'est le rare modèle primitif, que la Garde Consulaire a reçu 22 septembre 1803. Ce sabre a fait toutes les campagnes du Consulat et de l'Empire. Il est donc rare d'en trouver un qui soit parvenu jusqu'à nous. Sa fabrication peut être datée de 1804 ou 1805.

Prix : 9500 €

Sabre des Grenadiers à Cheval de la Garde du deuxième modèle.
Garde à palmette ajourée, caractéristique des premières fabrications, frappée sur le dessus du plateau de deux poinçons illisibles.
Poignée de cuir noirci à filigrane tressé. Calotte portant un poinçon illisible. L'intérieur de la garde est frappé du V de vérification.
Lame à la Montmorency marquée au dos "Mture Imple du Klingenthal Coulaux Frères", portant le poinçon B entouré de points de l'Inspecteur Simon de Baumaretz, en poste à Klingenthal de septembre 1803 à mai 1807 et le poinçon de J-Jacques Mouton, (dont on devine la grosse roue surmontant le M), Contrôleur de 1ère classe de juillet 1798 à février 1809.
Le fourreau de laiton comporte les deux attelles consolidées de deux bagues de renfort rivetées. Le fourreau est poinçonné du J.C dans un ovale de Jean Cazamajou, réviseur à Versailles de 1803 à 1806 et porte le numéro 26.
Cette arme, en bon état, dans une belle patine, et dont tous les marquages sont cohérents, peut être datée de 1806.
N.B : les lames furent gravées Manufacture Impériale à partir du 31 janvier 1806. La palmette ajourée disparut vers 1807. Il s'agit là probablement de la fabrication réalisée lors de la création de régiment des Dragons de la Garde.

Provenance : une étiquette collée entre les bagues de renfort mentionne "Sabre de troupe, Grenadiers à cheval 1er Empire. N° 77 rco S.H.J. Collection Bernard Franck", du nom du célèbre collectionneur.

VENDU

Sabre des Chasseurs à Cheval de la Garde du premier modèle, caractérisé par les attelles de renfort rivetées à la chape et à la bouterolle.
Poignée de basane noircie filigranée d'un fil de laiton torsadé. Branche de garde "à la hongroise" fortement arrondie, joignant la croisière à angle droit et formant un quillon se terminant par un bouton à six pans. Calotte très arquée à longue queue. Cette monture porte uniquement le V de vérification de la manufacture de Versailles.
Lame courbe à un pan creux, à dos plat et contre-tranchant. Elle est  poinçonnée du LVV dans un ovale de Benjamin Levavasseur Inspecteur à Klingenthal de 03/1798 à 09/1803 et du M de Jean-Jacques Mouton, 1er contrôleur de 07/1798 à 02/1809. Le dos est gravé Mfture Nale du Klingenthal Coulaux Frères Entreprs. Côté contre-garde elle est marquée G79.
Le fourreau en bois est gainé de cuir noirci et comporte deux garnitures de laiton reliées entre elles par des attelles, qui y sont rivetées. Chaque garniture porte un bracelet de bélière bombé bordé d'un jonc. Les anneaux de bélière sont en fer, ainsi que le dard dissymétrique. Chape et bouterolle sont poinçonnées du JC de Jean-Nicolas Cazamajou.
Ce sabre est dans son jus. C'est le rare modèle primitif, que la Garde Consulaire a reçu 22 septembre 1803. Ce sabre a fait toutes les campagnes du Consulat et de l'Empire, de l'Autriche à la Russie, en passant par l'Espagne. Il est donc rare d'en trouver un qui soit parvenu jusqu'à nous.
Celui-ci provient de la célèbre collection Aries. Il en porte le cachet de cire et l'étiquette. Le même conservé au Musée de l'Armée a été documenté dans le 4° fascicule de 1967 des cahiers Aries, illustrations 7 à 12.

VENDU

Sabre ottoman de type shamshir.

Poignée pistolet en corne brune, percée pour passage de la dragonne. Croisière en argent à doubles quillons symétriques olivés.

Lame en damas de type "Cham" à très belles volutes, portant au premier tiers le cachet du forgeron.

Fourreau à fût de bois recouvert de cuir à deux grandes garnitures en argent ciselées de frises et de feuillages.

La monture est du XIXème, mais la lame de très grande qualité est ancienne et peut être datée de 1700 environ.

Prix : 5800 €

 

Sabre de type Shamshir : poignée en os et croisière à quillons symétriques olivés.
Lame en damas de corroyage à gouttière recevant un cartouche "il n'est pas mort celui qui est sous ma protection ", ainsi qu'un " BADOU " carré magique, censé protéger.
Fourreau en cuir gaufré à fonds dorés avec garnitures en argent. Couture de fils d'argent au dos. Poinçons sur bélières et garnitures.
Epoque du sultan Mahmud II 1808/1839

Prix : 5000 €

Sabre de Général du modèle défini par le règlement du 1er Vendémiaire An XII. Plutôt qu'une longue description, nous renvoyons au descriptif et aux planches de représentation jointes au règlement. Le sabre présenté est en tous points conforme au modèle.

Il est présenté avec sa dragonne de Général de Brigade à deux étoiles. Pour mémoire, les trois étoiles, qui ornent la base de la calotte sont purement décoratives et n'ont rien à voir avec le grade du propriétaire. Il fallait laisser la possibilité de gravir les échelons dans la hiérarchie sans être obligé de changer d'arme.

La lame est à jonc dans son poli blanc, signée au dos "Pierre Guillaume Knecht Fabiquant à Soligen". Comme le souligne Christian Aries (cf 2ème fascicule 1967), on s'étonne toujours de la simplicité des lames d'une arme aussi prestigieuse, car on oublie, que ces armes étaient destinées au combat. Cette arme a conservé sa dorure et le bronzage du fourreau. Seule une usure de la dorure sur la bouterolle trahit son âge.......